vendredi 10 février 2012

Ahmad Jamal ou take your chance for love !



Ahmad Jamal était dans la capitale depuis quelques jours, passages radiophoniques sur France Musique ou TSF, et nous a offert ce jeudi 9 février 2012 un extraordinaire concert au Théâtre du Châtelet diffusé en direct sur Fip pour la sortie de son nouvel opus, d'abord sur notre continent avant l'Amérique ! Le pianiste présente un nouveau quartette réunissant deux musiciens habitués du maestro, le batteur néo-orléanais Herlin Riley et le percussionniste portoricain Manolo Badrena nouvellement rejoints par le contrebassiste Reginald Veal ayant grandi à La Nouvelle Orléans. On connaît le goût d'Ahmad Jamal pour les batteurs louisianais et la composition de ce groupe nous offre un concert ou disque beaucoup plus axé sur le rythme, ou sur ce groove envoûtant émergeant des racines de la musique afro américaine que la Blue Moon ferait ressurgir, aussi bien dans les compositions de Jamal que dans les standards.

Ahmad Jamal dédicaçant son énième cd avec patience, Théâtre du Châtelet, 9 février 2012. © Anne Legrand

Ahmad Jamal a toujours aimé la France, d'autant plus qu'au début des années 1990, un certain Jean-François Deiber devient son imprésario, puis ami et relance sa carrière avec le label du français, Birdology. À plus de 80 ans, le pianiste renouvelle les expériences et se lance dans une nouvelle aventure avec le tout jeune Jazzbook records d'ACM Productions, aux côtés de Catherine Vallon-Barry et Seydou Barry. À la fin du concert, le public unanimement séduit, se rue sur le stand pour acheter le disque. Près de 200 personnes ont attendu le héros de la soirée pour une séance de dédicace de près d'une heure et demie : une belle preuve d'amour pour ce public conquis par cette soirée magique !

Ahamd Jamal, Jacques Muyal (Groovin' high records) et Fara C, Théâtre du Châtelet, 9 février 2012. © Anne Legrand

Herlin Riley, Théâtre du Châtelet, 9 février 2012. © Anne Legrand

Votre serviteur et l'un de ses batteurs préférés ! Théâtre du Châtelet, 9 février 2012. © Anne Legrand

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