mercredi 26 avril 2023

Unique Projection du documentaire The Girls in the Band à Paris le 14 mai 2023 à 16h00 au Cinema Le Balzac.

 


Unique projection parisienne organisée par le Hot Club de France le dimanche 14 mai à 16h00 au cinéma Le Balzac (1 rue Balzac, 75008 Paris) du documentaire « The Girls in the band » (2011, 90 minutes) en présence de la réalisatrice Judy Chaikin.

Et si l’émancipation de la femme passait aussi par le jazz, par la volonté de ces femmes musiciennes qui souhaitaient faire valoir leur talent et trouver leur place dans les orchestres composés uniquement d’hommes. « Girls in the band » raconte cette étonnante histoire du jazz à travers la parole de ces musiciennes injustement oubliées des encyclopédies : les saxophonistes Peggy Gilbert et Rosalind Cron ; les trompettistes Clora Bryant et Billie Rogers ; les trombonistes Helen Woods et Jessie Bailey, la contrebassiste Carline Ray et les batteuses Viola Smith et Jerrie Thill.

Ce documentaire américain regorge d’archives inédites (films, photographies, enregistrements sonores), une mine d’or où l’on retrouve ces musiciennes avec d’autres plus connues comme Hazel ScottMelba ListonValaida SnowMarie Lou Williams ou Marian McPartland. Le documentaire se termine avec le témoignage de la nouvelle génération de musiciennes dont les noms nous sont plus familiers comme Terri Lyne CarringtonEsperanza Spaulding ou Maria Schneider. Primé comme l’un des 50 meilleurs documentaires musicaux selon le Famed British Music (site NME, New Musical Express), il ne faut pas manquer cette unique projection parisienne de ce documentaire en présence de sa réalisatrice Judy Chaikin !

Billets en vente sur weezeventhttps://my.weezevent.com/film-the-girls-in-the-band

Bande annonce du film : https://youtu.be/wP5E7NADGj8 ou ci-dessous.





Merci d'avance pour vos partages et vos annonces sur le web !

Anne Legrand

Trésorière du Hot Club de France


jeudi 14 avril 2022

Présentation du Quintette du Hot Club de France (1934-1953) à Arcachon le 11 mai 2022 !

Merci à toute l'équipe du Jazz Hot Club du Bassin d'Arcachon de m'avoir invitée ce mercredi 11 mai 2022 pour présenter l'histoire du Quintette du Hot Club de France en trois parties à l'Auditorium de la Médiathèque d'Arcachon - Associations Tourisme à 18h30 : 

  • 1- Les années 1930 « Sans tambour ni trompette » 
 Cette partie fait une présentation de la formation musicale reçue par Django Reinhardt et par Stéphane Grappelli pendant leur jeunesse, avant d'aborder les circonstances de la création du Quintette du Hot Club de France. Composé uniquement de cordes, l'ensemble est rapidement remarqué par le public européen et les musiciens américains. Nous présenterons également les acteurs et les médias utilisés, ayant permis au Quintette d'atteindre cette renommée internationale.
 
  •  2- Les années de guerre « Nuages et Swing » 
 À la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, le Quintette est en Angleterre. Stéphane Grappelli reste et demeure à Londres pendant toute la guerre. En septembre 1940, alors que les salles de spectacles commencent à rouvrir à Paris, Django Reinhardt forme un nouveau Quintette comprenant un clarinettiste et une batterie. Django compose ses premiers succès comme Nuages et l'orchestre vêtu de blanc connaît une étonnante notoriété durant ces jours sombres et tristes où le swing n'a pas bonne réputation. 

  •  3- Vers la guitare électrique et le bop 
 Isolé des musiciens américains pendant l'Occupation, Django les retrouve avec l'arrivée des G.I.'s et expérimente les premiers microphones permettant d'amplifier la guitare. Les retrouvailles avec Stéphane Grappelli se font à Londres et donnent naissance à une surprenante version jazzée de La Marseillaise. La formation avec Stéphane donnent quelques concerts en France puis au début des années 1950, Django façonne avec des jeunes musiciens bop un nouveau Quintette composé d'un saxophone alto, d'un piano et d'une batterie. À l'apogée de sa carrière, il décède en mai 1953 alors qu'une tournée avec les JATP était en cours d'organisation… 

 Au plaisir de vous y rencontrer et de partager avec vous l'amour de cette musique !

dimanche 5 décembre 2021

Jean-Baptiste Franc : Garner on my mind ! nouveau cd et concerts à Paris

 Quand on demande à Jean-Baptiste Franc à quel âge il a commencé le piano. Sa réponse est immédiate : "dans le ventre de ma maman" ! Il ne faut pas oublier que dans la lignée des Franc, le grand-père et le père sont saxophonistes soprano et clarinettistes. Le premier René, joue à 19 ans avec l'orchestre de Pierre Braslavsky avec lequel il relève l'incroyable défi d'accompagner Sidney Bechet en Europe dès 1949. Le deuxième Olivier, est le représentant de la musique de Bechet qui a le privilège de souffler dans l'instrument avec lequel jouait le Maître de La Nouvelle-Orléans. Jean-Baptiste se détache des soufflants. Il se souvient qu'il s'oriente vers le piano dès ses 3 ans et qu'il en a reçu un en jouet qu'il emmenait "dans la salle de bain parce que l'acoustique était meilleure" !


Eddie Bernard, piano, Sidney Bechet, soprano, Pierre Braslavsky, soprano, Totol Masselier, contrebasse, René Franc, clarinette, Roger Paraboschi, batterie, Roger Karakosian, guitare, 1949. Fonds Charles Delaunay, Département son, vidéo, multimédia de la Bibliothèque nationale de France.

 Vers 6 ans, il prend ses premiers cours particuliers et s'entraîne sur un piano électrique. Il entre au conservatoire où il apprend le solfège et chante dans la chorale jusqu'à ses 18 ans. Il raconte que le piano a réellement commencé à lui plaire vers ses 12 ans et qu'il a pris à ce moment-là, une vingtaine de cours avec le pianiste et musicologue Philippe Baudoin. A cette même époque, quand il part en vacances, il écoute en boucle avec son walkman, une cassette sur laquelle se suivent Temperamental de Sidney Bechet, I'm confessin' that I love you par Erroll Garner, Les yeux noirs par Django Reinhardt et Carolina Shout par Fats Waller. A 12 ans, il est assez armé pour réaliser sa première tournée avec l'orchestre du joueur de washboard Gilbert Leroux. Deux ans plus tard, il tourne avec son grand-père. 


René Franc, clarinette, Jean-Baptiste Franc, piano et Olivier Franc, saxophone soprano, vers 1999, archives Olivier Franc.

La carrière de pianiste de jazz s'est lancée naturellement. En 2002, Jean-Baptiste enregistre son premier disque en trio avec Gilles Chevaucherie à la contrebasse et le batteur, notamment de Count Basie, Duffy Jackson. Jean-Baptiste devient l'une des pointures montantes des pianistes de jazz et en 2018, c'est la consécration : il est champion du monde de piano stride du concours international organisé par l’université Ole Miss à Oxford, Mississippi

 

 Pour le centenaire de la naissance d'Erroll Garner, Jean-Baptiste souhaitait rendre hommage au pianiste qu'il admire "pour son swing extraordinaire qu'il dégage en trio, pour sa liberté et sa richesse de mise en place rythmique, pour son lyrisme et l'inventivité mélodique de ses improvisations". Trois concerts, une répétition et une séance d'enregistrement avec le contrebassiste Yann Lou Bertrand et le batteur Mourad Benhammou ont suffi pour donner ce disque magnifique ! Il est composé de morceaux que Garner interprétait mais également de compositions de Jean-Baptiste Franc en passant par la musique de Frédéric Chopin et celle des Beatles avec Michelle-Yesterday mais aussi par la chanson française avec Que reste-t-il de nos amours de Charles Trénet ou bien encore par le gospel avec I believe-I thank you Lord, morceaux fétiches du pianiste Allan Tate que ce dernier a transmis à Jean-Baptiste.

Garner in my mind avec le contrebassiste Yann Lou Bertrand et le batteur Mourad Benhammou, Ahead, Socadisc, 2021.

 Ce petit joyau nous plonge dans le lyrisme garnerien. C'est un cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année qui est à consommer sans modération dans ces périodes de morosité ! Le trio sera en concert à Paris le 12 décembre (complet) et le 16 janvier 2022 au Bateau Daphné, amarré face au n°11 quai Montebello à Paris dans le cinquième arrondissement.

 




mercredi 30 septembre 2020

La critique musicale au XXe siècle sous la direction de Timothée Picard.

Cet impressionnant ouvrage sur la critique musicale au XXe siècle est paru aux presses universitaires de Rennes durant ce mois de septembre avec ma modeste contribution sur Charles Delaunay et sa Hot Discography page 1257!


Cet ouvrage est la première synthèse d’envergure consacrée à la critique musicale au XXe siècle. Il explore la multiplicité des visages que revêt la musique – classique, jazz, rock, chanson, musiques actuelles – et toutes les formes que prend la critique musicale spécialisée ou généraliste. Il passe en revue les principales théories et conceptions de la critique musicale, les acteurs types ainsi que les genres et formes qu’ils pratiquent. Les spécificités propres à tel pays et telle aire culturelle considérées y sont analysées.
Ce livre est l’aboutissement d’un programme de recherche mené dans le cadre d’une délégation auprès de l’Institut universitaires de France et réalisé en partenariat entre plusieurs universités françaises et étrangères. Il a réuni plus d’une centaine de chercheurs relevant de disciplines diverses – lettres, langues, musicologie, esthétique, sociologie, histoire ou sciences politiques – et une trentaine de critiques illustrant tous les types de musiques, d’écritures et de supports.
Apport décisif à l’histoire culturelle du XXe siècle, il s’impose comme une contribution majeure à une réflexion sur le genre et la pratique de la critique en général.

 

Table des matières :

Théories, conceptions et comparaisons avec les autres arts
    La critique musicale, entre esthétique et musicologie
    Théoriciens et praticiens : portraits

    Moments théoriques
    La critique musicale comparée aux pratiques critiques des autres arts


Figures, formes et genres
    Les écrivains critiques
    Les compositeurs critiques
    Conflits de figures et querelles de légitimité
    Genres et formes de la critique musicale

Aires culturelles
    Le monde germanique : élaborations discursives et construction d’objets
    L’Italie : formes d’écriture et politiques de la réception
    Le monde hispanophone et lusophone : formes, styles, écritures
    Le monde anglophone : s’émanciper, évaluer, nommer


Jazz, rock et musiques actuelles
    La critique de jazz : genres, régimes d’écriture, médiums, figures
    La critique rock
    La critique des musiques actuelles


Ce volume a été dirigé par Timothée Picard, avec la collaboration scientifique d’Aurélien Bécue, Jean-François Candoni, Claude Coste, Michel Duchesneau, Valérie Dufour, Céline Frigau Manning, Vincent Giroud, Martin Guerpin, Philippe Gumplowicz, Julien Labia, Thomas Le Colleter, Pascal Lécroart, Danièle Pistone, Emmanuel Reibel, Yannick Séité et Noëmie Vermoesen et la collaboration éditoriale de Marianne Di Benedetto, Isabelle Perreault et Rachel Rajalu. 

Lien sur l'ouvrage sur la page de l'éditeur

mercredi 4 septembre 2019

jeudi 25 juillet 2019

Harlem à Limoges présent à Jazz in Marciac et sur la chaîne Public Sénat !

J'ai le plaisir et l'honneur de vous retrouver avec Michel Laplace ce week-end durant le festival Jazz in Marciac : d'abord le samedi 27 juillet, après la projection de Swing Time in Limousin à Ciné Jim, 21 Place du Chevalier Antras, puis le dimanche 28 à partir de 10h30 au Bureau de presse, 6 Place de l'Hôtel de ville à Marciac. Au plaisir de vous y retrouver et dédicacer l'ouvrage ! Le CD Harlem à Limoges sera également en vente.



jeudi 23 mai 2019

Petite revue de presse pour Harlem à Limoges ! Swing Time in Limousin projeté à Paris !

Après Lire à Paris, le livre "Harlem à Limoges" était présent sur le magnifique salon Lire à Limoges au début du mois de mai.
Le Populaire du Centre en a profité pour publier un nouvel article sur le livre édité par Les Ardents Editeurs (cliquer sur Le Populaire) et La 7ALimoges m'a honorée d'une nouvelle interview !


Le numéro de mai du magazine Theconnexion qui s'adresse notamment aux Anglais résidants sur le territoire français, a mis en avant "Harlem à Limoges" dans sa rubrique The Big Picture par Sammantha David.


 La Gazette bleue qui décrit "les dernier cris du jazz en Nouvelle-Aquitaine", a également publié une chronique sur Harlem à Limoges dans son numéro de mai.


Pour nos amis germaniques, la "Jazzletter" du Swissjazzorama du mois d'avril a publié un compte rendu du colloque par Konrad Korsunsky, l'auteur de l'article sur Johnny Simmen dans "Harlem à Limoges".


Michel Laplace fait un compte rendu de l'événement Hot Vienne se la joue jazz (exposition, colloque, livre et cd) dans le numéro 685 de Jazz Hot publié l'automne dernier sur son site : Limoges, Haute-Vienne

Et je termine par deux chroniques publiées en 2018 dans les numéro de novembre de Jazz Magazine et de Jazz News :





Et pendant ce temps, depuis le début de la semaine, le documentaire de Dominique et Dilip Varma est projeté au cinéma le Saint-André des Arts tous les mardis à 13h ainsi que les 4 et 11 juin. Ce documentaire a reçu le prix du New York Jazz Film Festival et a fait partie de la sélection officielle du Sarasota Film Festival. Cette projection est donc à ne pas manquer!